Dialyse Péritonéale ou Hémodialyse ?
Tableau Comparatif
Mise en ligne Septembre 26, 2024
Tableau Comparatif
Dialyse Péritonéale ou Hémodialyse ?
En Europe, 20 % des enfants en insuffisance rénale terminale bénéficient d’une transplantation rénale.
Pour les malades restants, la répartition entre HD et DP peut varier en fonction des ressources et pratiques du centre qui va traiter l’enfant.
Près de la moitié des enfants commencent par la DP, tandis que seules 33 % commencent avec l’HD en attendant la greffe rénale.
L’instauration d’une dialyse chez l’enfant n’est qu’une étape dans le processus vers la greffe rénale, qui est le traitement de choix de l’IRT de l’enfant.

Il est nécessaire d’installer la dialyse pédiatrique dans un centre spécialisé avec un personnel soignant compétent dans les domaines techniques de la dialyse et l’éducation thérapeutique du patient.
La DP est la modalité privilégiée, surtout pendant les 2 premières années de vie.
Chez les enfants plus âgés et chez les enfants pour lesquels la DP n’a pas fonctionné, ou qui ont une contre-indication à la DP (chirurgie abdominale, omphalocèle…), on propose l’hémodialyse.
La Dialyse Péritonéale :
La dialyse péritonéale a des résultats comparables à ceux de l’hémodialyse en termes de survie ou de qualité de vie.
Il est essentiel de prendre soin du cathéter de dialyse péritonéale, car son accès garantit le bon déroulement de la procédure de dialyse.
Les capacités d’échange de la membrane péritonéale peuvent changer progressivement et peuvent être évaluées en pratique clinique à l’aide de plusieurs tests fonctionnels.
La dialyse péritonéale est rarement contre-indiquée, et il est recommandé de la suggérer à la plupart des patients atteints d’insuffisance rénale terminale.

Hémodialyse :
Habituellement, l’HD pédiatrique se déroule en milieu hospitalier.
La plupart des centres programment trois séances hebdomadaires, d’une durée de 3 à 4 heures.
Le fait que le traitement soit discontinu entraîne des variations importantes de l’homeostasie et ne garantit pas une correction adéquate de l’hypertension, des troubles du métabolisme phosphocalcique et de l’os.
La mise en place de mesures diététiques complémentaires, appropriées aux besoins de l’enfant en croissance, est indispensable.


